Bien des années s’écoulent et s’éloignent en fracas
L’homme qui nous rendait le cœur chaud
Celui qui nous faisait vivre l’amour
Il s’est éteint au couché du soleil
Une pluie fine s’est mise à tomber
Son âme ne sera plus là pour nous réconcilier
Le poète est mort, il deviendra immortel
Son écriture s’est arrêtée au milieu d’un vers
Sur son chemin, il a laissé un blâme
De son imaginaire, il a su créer un monde à lui
Il nous donnait la sensation d’aimer
Toi le poète, tu nous en donnais à cœur joie
Tu nous as quitté en laissant ton double
De ta poésie, nos yeux se troublent
Et l’eau de la fontaine est devenue sang
Le poète est mort et nos cœurs le suivent
Il a su rendre les objets vivants
Et ces rimes qui se balançaient, s’entrechoquaient
Il ne restera plus que tes écrits
Ils resteront gravés dans nos mémoires défaillantes