Vagabondant sur les sentiers
Un homme tout déguenillé
Au mépris des vieilles gens
Il erre dans la douceur du vent
Suivant son long chemin
Sans penser au lendemain
Devant un grand feu de bois
Il revivait ses peines, ses joies
Son visage usé par le temps
Son cœur brisé par les ans
Ses mains crevassées par le froid
Il partait à la recherche d’un toit
Dans le ciel de gros nuages apparaissent
Une bouteille de vin, un moment d’ivresse
Il se laisse emporter par le désespoir
Il a fini par trouver un ange du soir