Comme elle était belle et fraîche
Avec ses cheveux secs et rêches
Elle dansait sur ses hauts talons
Dans les vieux cabarets et salons
Sa jupe fendue dévoilait son string
Le juke-box jouait une ballade de Sting
 
Mon cœur chavirait à son regard
Sous l’épaisse fumée des cigares
Des vieux bourgeois prêts à payer
Leur phantasme sans rechigner
Mais son large sourire chaud
Se portait sur un vieux tableau
 
Où un couple assis sur une chaise
Enlacé au corps nu, couleur braise
Faisait l’amour sans aucune pudeur
Sur une scène, avec un public voyeur
Je regardais sa main se glisser
Sous sa jupe fendue et relevée
 
Elle se caressait sous l’œil taquin
Des vieux bourgeois et des coquins
Une chaise sur la piste de danse
Elle m’attirait,  son regard en transe
Voulait reproduire la scène du tableau
Sous les regards affamés des badauds

 

 

   

 

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