Derrière la porte de l’enfer
J’écoute le bruit des pas feutrés
Mon cœur qui bat, angoissé
Il vient prendre ma chair
 
Des pas titubent, ce n’est pas lui
Un corps vacille d’un mur à l’autre
Dans le couloir, ma mère se vautre
Dans l’ivresse d’un verre de whisky
 
Derrière la porte de la peur
J’entends le souffle d’un père
Il vient rejoindre son sanctuaire
Répandre avec son corps, sa sueur
 
Derrière la porte de l’interdit
Une ombre furtive et dévêtue
Vient caresser mon corps menu
Avec une intense frénésie
 
 
 

 

 
      

 

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