

Bien des siècles se sont écoulés
Les écrits de la mémoire sont restés
D’Esope au Cid de Corneille
Toutes ces écritures m’émerveillent
Baudelaire, poète de la noirceur
Poète des nuits qui se meurent
Je marche sur tes pas lancinant
Evacuant mon cœur sanguinolent
Ma page reste blanche
Et mon âme qui se retranche
Dans l’abîme des songes
Oubliant l’amour qui me ronge
L’encre noire de mes pensées
Se morfond dans les bras de Morphée
Oubliant mon doux savoir
Et mes frasques sans espoirs
Ecrire ! Ecrire des poèmes !
Des phrases, des vers de bohème
Qui m’emmènent à l’extase
Dans l’univers qui m’embrase
Je te dédis cette prose
Dans ma chambre au parfum de roses
Où mes pensées sont le reflet du miroir
Oubliant un instant mes idées noires

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