

Soif de désirs macabres
Sur la froideur du marbre
Dans l’alcôve du cimetière
A la fermeture de la bière
La femme au lys noir
Dévoilant sa légèreté du soir
Sur la stèle d’un cadavre
A l’antre de son havre
Mon cœur en émoi
Mon âme dans le désarroi
Je veux lui faire l’amour
A la levée du petit jour
Ses yeux qui m’hypnotisent
Son regard qui me fragilise
Ses longs cheveux noirs
A l’odeur de ciboire
Recouvrent son visage
Qui exprime sa rage
D’un sourire narquois
Elle s’approche de moi
Dévoilant ses seins laiteux
A mon regard vitreux
Son baiser au goût amer
D’une main légère
Elle dégageait ma nuque
Au parfum du musc
Je ressentis une douleur
Et la douce chaleur
Envahit mon corps dénudé
Mes artères se sont vidées
Du sang de ma vie rose
Derrière une porte restée close

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