

Douce chaleur éphémère et volatile
Une lumière blanche et d’espoir
L’ombre furtive derrière le miroir
Celle de mon revenant un peu fébrile
Toi mon doux fantôme, l’âme des poètes
Fascination de la petite soubrette
Tu es revenu de l’antre du paradis
Pour hanter les souvenirs d’autrui
Marquer de ton empreinte le couloir sombre
Le parvis de tes déboires d’outre-tombe
L’étalage de toutes ces femmes et leur frasque
Je devine tes yeux de sang derrière le masque
Tu es l’ombre de mon corps défunt
Tu as surgi des entrailles de ma vie
Poignardant mon âme en son sein
Mon doux fantôme, ma douce hérésie
Qui es-tu derrière ce masque d’illusions ?
Marchant sur des sentiers d’alluvions
Tu es le cauchemar de rêves enfuis
Celui de mes vers inutiles et éconduits