

Je te regarde vilain monstre
Cet engin que tu me montres
Dans la chambre minuscule
Et je plonge dans le ridicule
Mais j’ai le sentiment étrange
Derrière ma petite frange
Que le piège se referme sur moi
Je me trouve nu, comme ver à soie
Le poids de ton corps humide
M’étouffe à devenir livide
Devant cette porte close
Ton âme se métamorphose
Allongé sur ce petit lit
Tu caresses mon zizi
Tu me pénètres sans vergogne
Prenant ton pied, tu grognes
Déversant ta semence insipide
Sur mes lèvres roses acides
Des larmes de dégoût
S’écoulent sur mes joues
Le piège est devenu perpétuel
Ma souffrance un jeu fraternel
Mon corps d’enfant fragilisé
Tu en as fait ta principale propriété