I
Dans une humeur exécrable
D’une violence misérable
La furie de mes yeux de braises
Je mets ta vie entre  parenthèse
 
Pour oublier les fallacieuses
Tromperies audacieuses
Celles qui me menacent
Celles qui m’agacent
 
II
 
Chaleur de ton âme de cendre
Doux parfum de coriandre
Frisson d’une nuit d’été
Qui caresse ta peau satinée
 
Douces paroles facondes
Tes colères furibondes
Tes gestes fauves
Emplissent mon alcôve
 
III
 
Sous le vieux chêne
Implose ma haine
Au seuil de la tolérance
J’exprime ma souffrance
 
Dans une grande solitude
Je dénigre tes habitudes
Je souffre en silence
 Mon cœur est en pénitence
 
IV
 
Fièvre de ton corps
Qui se déchaîne à mort
Sur la piste de danse
Elle entre en transe
 
Des hommes s’approchent
Des mains qui s’accrochent
A tes hanches en mouvement
Sur un leitmotiv innocent
 
V
 
Tu assouvis ceux qui s’abreuvent
De tes charmes, et qui ne peuvent
Jouir avec leur femme frigide
Et je te vois avec le regard livide
 
Comme une jeune louve
A l’affût dans les douves
A la recherche d’une proie
Je te montre la voie
 
VI
 
La vision de ta beauté éphémère
Qui te fait oublier d’être une mère
Aux yeux en larmes de tes enfants
Tu adules l’argent de ces mécréants
 
Vomissant leur jeu de séduction
Sans une grande émotion
Tu poignardes leur sentiment
Avec le regard d’une enfant
 
VII
 
Je souffre comme un martyr
Dans l’ombre d’un soupir
Je m’en vais sans me retourner
Dans l’antre des souvenirs feutrés
 
Les larmes de mes yeux de feu
S’écoulent peu à peu
Délaissant une profonde colère
Pour moi tu resteras un mystère
 
 
 
 
        

  

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