Singerie macabre de ma singulière vie infortunée
Rêvassant dans l’anonymat corrompu de mon ivresse
Fixant l’insouciance de mon corps déjà presque sans vie
Songeant à une résurrection qui n’existe que dans l’imagination
Perfide mépris de mon âme se jouant de la mort certaine
Je dois crever de mon angoisse, peur assurée, je suis lâche
Cracher sur ma tombe, voir ces gens qui rigolent ma mort
 
Le long regard vidé d’une femme abusée de son bon cœur
J’ai ruiné sa vie, rendu honteux mes enfants, je suis lâche
L’être mortel que je suis, ma conscience a détruit mon esprit délabré
Je suis fini, chienne de vie, je n’ai su que mentir
Boire, devenir fou, méprisable bonhomme, que je crève donc
Pourquoi suis-je sur cette terre sans un cœur pur?
Je souffre la malédiction sans une ombre d’espérance
 
Souffrance de gaieté, je meurs dans l’espoir de la tranquillité
Perdu dans l’égoïsme de l’argent, je suis devenu lâche
Paisible est mon repos, je sentirai enfin ma liberté
Ma conscience se reposera dans mon cercueil de bois pourri
La délivrance de mes biens qui ne seront plus enfermés
Tous ces regards étranges qui cherchent ma sale gueule
Qu’ils crachent sans remords sur mon visage, ils sont aussi lâches
 
Courir sur les mensonges, faisant souffrir cette pauvre femme
Cachant derrière eux, un sourire ironique et joyeux
Honteusement mes enfants ne versent que des larmes hypocrites
Souriez tant qu’il vous plaira, je l’ai  mérité
Adieu femme, te voilà enfin libre et heureuse, je suis fini
Ivrogne et violent, je n’ai fait que te rendre triste, je sais
Tes larmes elles, ne mentent pas, elles disent je t’aime
 
 
 
 

       

 

 
 



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