Sombre sont mes nuits
Noir sont mes cauchemars
Chaque soir dans mon plumard
Lorsqu’au réveil, tu me punis
 
Dans ton acte d’amour paternel
Quand tu te frottes entre mes cuisses
Sentant la chose gluante qui se glisse
A l’écoute comme une sentinelle
 
Si la mère enivrée s’approche
Titubant derrière une porte close
Entre mes cuisses, encore la chose
Comme une pierre qui ricoche
 
D’un va-et-vient incessant
Comme une fougue indécente
Tu caresses ma chose innocente
Et j’ai envie du hurler “Maman”
 
La chose posée sur mes lèvres magiques
S’entrouvrent pour devenir l’âme
De ton pénis versant une larme
D’un sperme âpre et caustique
 
Ta main recherche mon anus
Un doigt salivé le pénètre
L’entrouvre comme une fenêtre
Pour devenir l’alcôve de ton phallus
 
Tu pénètres ma sphère interdite
Comme un douloureux bonheur
Je ressens la douce chaleur
D’une excitation qui crépite
 
Ma chose vient de jouir
Quand ton sperme s’écoule
Dans mon anus qui le refoule
Et j’ai pris un douloureux plaisir
 
Je prends ta chose entre mes doigts
La caressant sur mes lèvres en feu
Comme ci cela n’était qu’un jeu
Et ton phallus est devenu mon roi
 
 
 

       

 

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