Dans la chambre des martyres
Subissant les sévices des satyres
J’offre mon corps dénudé
Aux fantasmes de ces messieurs fortunés
 
Je leur laisse libre court
Jusqu’au petit jour
Jouer de leur simple désir
Avec dévotion,  jouir de plaisir
 
Je laisse mon âme fiévreuse
Aux caresses délictueuses
De ces hommes à l’esprit tordu
Soulevant ma jupe fendue
 
Leurs doigts glissant sur mes cuisses
Jouant avec mes tétons qui frémissent
Sous mon corsage qui se froisse
Et je sens leur sexe qui s’accroisse
 
Comme un dégoût profond
Leur bouche au goût de houblon
Frôle mes lèvres adoucies de nacre
Alors d’une jouissance simulacre
 
Je fonds de plaisir sous leurs yeux ébahis
Au moment ou ils déversent leur vie
Dans les profondeurs de mon anus
Dans ma bouche et mon utérus
 
Dans la chambre des martyres
Après avoir subit des sévices
Sans compassion, ils me laissent
A mon désarroi qui me blesse

 

 

      

 

 

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