Je marche sur les sentiers en pente
Sur un arbre fleuri, la pie chante
Je regarde les vaches qui broutent
La fraîcheur de l’air  m’envoûte
Le chant des grillons  me berce
La senteur des lilas  me transperce
 
 Je marche vers un monde paisible
Où le calme infini me rend sensible
Loin des grandes villes, en ermite
Je pars seul, sur le chemin d’un gîte
Loin des pollutions qui m’agacent
Des turpitudes des gens qui me glacent
 
Je marche vers les hautes montagnes
Loin de la violence et des castagnes
Je respire les vertes prairies boisées
L’odeur des champignons sous les châtaigniers
Je me sens si bien dans ce doux silence
 
Je marche à travers les petits villages
A la rencontre des vieux sans âges
Ils m’apportent la sérénité de leur savoir
Plus haut, je me rafraîchis à l’abreuvoir
Mon périple dure des jours et des nuits
Je retrouve mon gîte, loin de toute vie
 
 

 

 

      

 

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