Assis devant la cheminée
Comme des vieux mariés
Sur mes genoux, le chat dort
Le chien qui aboie au dehors
La chaise à bascule branlante
Les vieilles poutres grinçantes
 
Deux vieux qui se toisent
Les pensées qui se croisent
Des haines qui se déchaînent
Des passions qui s’enchaînent
Dire des mots sans conséquence
Faire des gestes sans éloquence
 
Des écrits haineux qui s’esquivent
Des phrases qui partent à la dérive
Des paroles sur fond de nostalgie
Les colères douces d’une symphonie
Un regard empli de vagues rancœurs
Des larmes pour les blessures du cœur
 
Allongé sur ce vieux lit, attendant la mort
Je tenais sa main, les yeux pleins de remords
J’ai fini par oublier les haines du temps passé
Tes tromperies qui nous ont longtemps brisés
Tu étais ma douce promise, celle qui fut ma femme
Je t’ai rejointe avant que s’éteigne la flamme
 
 

 

        

 

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