Sur ce lit, habillée de soie noire
Elle était étendue, face au miroir
Le corps amaigri et putréfié
Ses lèvres blanches, asséchées
Dessinaient un sourire charnel
Apaisé d’un doux parfum de Chanel
 
Des cierges allumés entouraient le lit
Au silence des murmures de harpies
Ses Amants, lui offraient un dernier baiser
Pour effacer les souvenirs du passé
 
Comme elle était fraîche et belle
Avec son regard qui nous interpelle
Celle qui nous donnait sans compter
Un amour sincère et dévoué
Elle avait une âme pleine de douceur
Quand elle nous accordait ses faveurs
 
Comme ils étaient beaux tes Amants
Sous le ciel voilé du printemps
Nous étions un rayon de soleil
Jusqu’au jour du long sommeil
 

 

     

 

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