Le soir tombait sur la montagne
Un lac paisible faisait naître de petites vagues
Dans le silence total, la brise frappait mon visage
J’attendais mon aimée, au fils des âges
Rien, pas un souffle, pas une voix criant, rage
 
Le calendrier défilait, les jours passent
Son regard adoucissant les souvenirs qui se lassent
Sur un long soupir, je défiais les heures passées
Je continuais à attendre, une ombre à caresser
 
Entendre ses pas, reconnaître au loin sa moulure
Dans le brouillard, lier nos deux cœurs comme une soudure
Le froid giflait mon visage, mes yeux au bord des larmes
Angoissante attente, chaque soir, dans mon état d’âme
Mes mains se crispaient dans mes poches déchirées
Je tremblais, le froid de mon corps, non ! La peur, pleurer
 
Minuit, rien pas un murmure, pour me dire, viens
Longue attente, bientôt il sera demain
Frissons traversant mon cœur transit d’amertume
Couleur glacée de mes joues gonflantes
 
Des années passent, repassent, toujours rien
Pas un battement de son cœur, pas un frôlement de ses mains
Chaque soir, c’est toujours la même histoire
Elle ne viendra  plus et j’en perds la mémoire
Sur un lit, une nuit, je l’avais trouvée dans un rêve
 

 

   

 

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