

Assise sur les marches de la basilique
L’air hagard, un sourire taciturne
Dans la nuit, vole un rapace diurne
Et toi, ma douce et belle Angélique
Tu lèves les yeux vers l’étoile
Celle qui te guidera au paradis
Après cette terrible tragédie
La beauté de ton visage se voile
Une colère immense t’envahie
A la pensée de ces chiens à l’affût
Ils t’ont regardée, mise à nue
Violant ton corps de petite lady
Un long silence dans la nuit
Tu es seule face à ce destin
Le phantasme de ces crétins
A brisé une partie de ta vie
Sur le quai brumeux de la Seine
Tu revis la douloureuse nuit tragique
Et toi, ma douce et belle Angélique
Tu vas jouer la dernière scène

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