Nostalgie d’un pays que l’on quitte, l’aimant sans se douter
Partir dans l’anonymat étrange d’une femme introuvable
Sombrer dans l’alcool, oublier les dessins du désir sentimental
Fumer sa dernière cigarette, dans l’amertume,  pièce sombre
Se soumettre à l’évidence, elle est partie, s’éloignant sans mot dire
Soutenir les souvenirs qui se perdent dans l’ombre glaciale
Passer son âge sans vieillir, mourir au réveil du désespoir
Perdre le réel, sans pouvoir assumer l’amour divin
Compter les siècles passés, jouer le héros de mon angoisse vie
Ecrire les pensées futures sans y toucher la porte close
L’atmosphère ambiguë d’une chambre sans fenêtres d’illusions
Blasphémer dans mon désarroi, sans que personne ne m’écoute
Couler dans la mort douce à la sonate d’un leitmotiv inconnu
L’espérance encrassée de sueurs étouffantes de ma crainte
Plonger dans se coma profond d’un crime passionnel
Résoudre un problème solutionné de réponses négatives
Ma réalité disparaît à la vision confuse de ses caresses
Avec ce miroir fêlé, mon corps doucement se déchire d’elle
Lente vieillesse détruisant cette néfaste gravure de mon vivant
Un vide s’éternise devant l’enthousiasme d’un amour décharné
Ma vie a fait un écart autour de sa limpide clarté
Clamer de mes larmes qui mentent, un retour impossible
Marcher sur ce pont pour connaître un seul déchaînement
Courir dans ce labyrinthe, dans l’espoir d’y retrouver une gloire
Couvrir cette veine promesse invisible pour qu’elle n’ait pas froid
Sentir là, son ombre, se réfugier sur mon cœur battant
De ces cauchemars inlassables envoûtant mes rêves
Prisonnier des ces cafards, peu à peu, je sombre dans la mort
Toute ma vie fut des combinaisons pour dire, je t’aime
Je n’ai su que trouver un long et paisible sommeil
Je n’ai fait que traîner ce mot cafard dans mon tombeau
  

   

 

 Mettre un commentaire

 

 

 

 



Créer un site
Créer un site