

A la radio j’écoute des chansons
Celles qui me donnent des frissons
Celles qui trottent dans ma mémoire
Celles que l’on fredonne sur les trottoirs
Sardou et ses lacs du Connemara
De Johnny et sa petite Laura
A Lara et ses nuits magiques
Et France Gall qui donne tout pour la musique
Je les chante, je les siffle
Comme une brise qui me gifle
J’aime ces chansons populaires
Et je ne peux m’en défaire
Cocciante et sa petite Julie
Cabrel et sa petite Marie
J’écoute monsieur Brel
Il était une fois, Joëlle
Peu m’importe, j’aime tout
Je les adore comme un fou
Avec la poésie de Georges Brassens
Je pénètre la musique en transe
Le crachotement d’un vieux tourne-disque
Emplit la pièce de ses airs féeriques
Du baladeur que l’on trimbale
A la cassette audio qui s’emballe
Je danse la valse à mille temps
Je me ballade à bicyclette avec Montand
Avec la musique, on ira tous au paradis
J’emmènerai la petite Emilie Jolie
Allez bouge! Fugain et ton Big Bazar
Rejoint la poupée psychédélique de Hazard
Nous irons voir les amants de Paris
Avec Vanessa Paradis et Joe le taxi
L’été indien fait renaître de ses cendres Dassin
Pendant que Delpech rejoint le petit rouquin
Dans la nuit, j’irai voir les divas du dancing
Pour moi, c’est juste une question de feeling
Ô belle musique, ô douce mélodie
Tu envoûtes mon corps de ta frénésie
Mon cœur se balance sur Aznavour
Et mon âme cherche celle de Gainsbourg
Pendant que la confiture dégouline
Je fais les doux yeux à Céline
Pour que les draps s’en souviennent
Je la tromperai à tout va avec Célimène
Un dernier baiser sous le sunlight des tropiques
D’une femme libérée faussement pudique
Nue au soleil sur le lac Majeur, Louise
Sous un été de porcelaine qui se brise
Une mise au point avec mon fils, ma bataille
Un hélicoptère dans le désert qui déraille
Un midnight blue avec ma douce maîtresse
L’amour à la plage, au saxo, joue Madness
Une fenêtre ouverte, le vertige de l’amour
Les uns contre les autres, un beau jour
Nous irons faire un voyage en Italie
Nous ferons la sieste avec Françoise Hardy
Pendant que Dutronc fume son cigare
Et que le père prodigue revient par hasard
Mon frère fait comme l’oiseau
Sous le soleil de Mexico
Belle et somptueuse musique de mon enfance
Que serais-je sans toi, dans ma souffrance?
Et avant de nous dire adieu, en tandem
Nous irons à la chapelle de Harlem
Que je t’aime Gabrielle
Dans la chaise d’Emmanuelle
Avec toi je vois la vie en rose
Belle musique tu m’apportes tant de choses