

Mon âme se perd dans les méandres de ma vie
Coincée entre les portes de l’enfer et du paradis
A la recherche de la solitude et de la sérénité
Mon corps essaye de la suivre avec dextérité
Ô mon âme ! Fidèle accompagnatrice
Tu fuis ma mémoire destructrice
Et ma lâcheté humaine et désinvolte
Mon cœur s’apitoie sans révolte
Mon âme s’enfonce dans le trou noir
Fuyant les fantômes du vieux manoir
Et le suceur de sang des jeunes femmes
La proie du vampire et des flammes
Ô mon âme ! Depuis des siècles passés
Et à venir, tu fuis mon corps trépassé
A la recherche des Saints chantant
Pendant que je me délecte des veines de sang