Par le passage d’un nouveau miracle égoïste
Je me sens seul entre ces espaces vides
En ce monde fait de pourritures masochistes
A ce soleil, nous chanterons nos joies morbides
Au souffle léger du vent de nos amours limpides
 
Souffrir entre les entrailles de mon corps déchiré
Mourir de ma propre conscience, aux frais de l’amour
Sans retour possible dans ce climat sans pitié
J’ai perdu la sérénité au son triste du tambour
Je ne ressens plus l’amour de ces femmes frigides
 
Voir l’angoisse de notre prochaine sagesse suspecte
Mon espoir s’est éteint au soleil d’une nouvelle ère
Mon imagination se perd au fil du courrant infect
Je suis devenu une ombre au destin qu’offrait ma mère
Suivant les cours d’eaux de ces femmes avides
 
Le recueil de mes phrases écrites, broie le noir
Sur une mystérieuse page blanche devenue illisible
Tout ressemble à l’immortalité de deux corps au soir
Oubliant un passé corrompu aux rumeurs risibles
Je ne vis que pour un instant, au sourire d’un suicide
 
 
 

    

 

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