Amour partagé dans les vaines incertitudes
Aimer, affronter sa peur dans sa vicissitude
 
Braver les interdits, s’aimer sans vergogne
Bénédiction de tous les saints qui nous lorgnent
 
Charognards de l’amour divin sous l’œil du Cyclope
Cruauté de l’acte sexuel sous le faciès du misanthrope
 
Douceur d’une main qui me caresse le long du corps
Déchaînement de ma singulière vie sans remords
 
Equation de deux êtres réunis faisant l’amour
Emotion quand la jouissance vient au petit jour
 
Frisson d’amertume, un sourire qui s’éteint
Froideur, le regard de la femme qui se plaint
 
Glacial est son corps de femme enfantée
Géniteur que je suis, son âme est blessée
 
Héroïquement je suis devenu un homme
Hère que je suis, l’amour que je consomme
 
Juda je suis, pour mon plaisir, je l’ai trahie
Jubilant mon cri de jouissance, la meurtrie
 
Kamikaze de mes exploits, je l’ai violée
Kleptomane, je lui ai volé sa virginité
 
Livide est son visage marqué d’une cicatrice
Lâchement mon sperme a  pénétré sa matrice
 
Mugissant, j’ai remporté le trophée du plaisir
Maugréant des insultes pour mon doux désir
 
Nuit câline, je l’ai assouvie de ma vengeance
Noctambule, je recherche la proie de mes sens
 
Ouvert à tout ce qui est de chair et de sang
Oublier les sentiments, je suis l’âme de Satan
 
Punir mes actes de cruautés morales
Perdre mes illusions, couper mes parties génitales
 
Quitter cette terre, oublier les souffrances
Quiétude retrouvée, de ces femmes d’espérance
 
Résurrection des proies de ma nuit féline
Retrouver l’espoir de ces femmes qui m’abominent
 
Sauver leur virginité pure de mon satanisme
Souffrir à leur place, bannir violence et sadisme
 
Trouver la force de punir mes actes avec raison
Tenaillé entre vengeance et violente passion
 
Usure de mon corps déchiré, cruelle jeunesse
Ubuesque je suis, j’ai profité de la détresse
 
Violer leur intimité, voler le sourire illuminé
Violence injustifiée, voiler leur face cachée
 
Whisky débordant du verre, une clope allumée
Wagner emplit de sa musique la pièce enfumée
 
Xérès, ton goût est amer comme toutes ces femmes
Xénophane de l’amour, j’attends que s’éteigne la flamme
 
Yacht dérivant sur les horizons perdus à jamais
Yin et yang en vous, je n’ai pu trouvé l’homme parfait
 
Zigzaguer entre deux mondes parallèles, tout oublier
Zizanie sous l’oreiller, mon cauchemar s’est terminé
 
  
  

      

 

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